Je tombe souvent à genou de désespoir face à un tel désamour de notre étrange humanité des sociétés dominantes pour la terre, pour les bébés, pour les animaux non humains, pour les arbres, pour la beauté, la grâce, l'innocence, pour la vie... Chaque jour, je dois libérer mon coeur d'un trop plein de chagrin pour qu'au lieu de se refermer à jamais, il continue à se dilater au contraire à la démesure ...J'expire et je rejoins alors tous mes amours emprisonnés dans les élevages intensifs, je rejoins aussi les animaux sauvages, les bébés humains en mal de tendresse, les forêts incendiées, les héros mythiques qui traversent les déserts et les mers en quête d'une terre promise, les sans abri affrontant l'hiver...
J'ai pris mon tambour et dans la nuit froide, je me suis avancée... J'ai commencé à battre la mesure et je me suis mise à chanter pour qui vous savez, pour l'univers entier... De retour près de mes félines et ma chienne, j'ai écouté ce chant sublime... Pour vous maintenant
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